Navigateur non compatible. Veuillez utiliser un navigateur récent
Dans la famille Cody, demandez n'importe qui, ils sont tous criminels. Quand le cousin Joshua débarque, la police voit en lui une occasion d'infiltrer le clan.
Une rue anonyme dans la banlieue de Melbourne. C’est là que vit la famille Cody. Profession : criminels. L’irruption parmi eux de Joshua, un neveu éloigné, offre a la police le moyen de les infiltrer. Il ne reste plus à Joshua qu’à choisir son camp...
Le lecteur n'est pas installé ?
Pour votre information, la lecture en mode hors-ligne n'est pas compatible avec le système d'exploitation Linux
" La mise en scène de David Michôd est élégante. On n’est pas étonné de découvri
" La mise en scène de David Michôd est élégante. On n’est pas étonné de découvrir que lui et son chef opérateur ont regardé en boucle Heat de Michael Mann et Magnolia de Paul Thomas Anderson pour s’échauffer avant le tournage. La composition des plans, la gamme harmonieuse des ralentis et des ellipses, l’utilisation du mixage (bruits, musique, voix assourdis) comme moyen de dresser entre l’action et nous une épaisse paroi liquide, tout conspire à mettre le spectateur en état d’alerte sensorielle maximum.
(...)
On attend la suite avec une grande curiosité en espérant que le brio, le panache stylistique du cinéaste ne se galvaude pas trop vite au contact de commandes standardisées. Qu’il rôtisse encore quelques lustres au soleil noir d’une Australie malade, ça nous convient parfaitement."
" Les scènes violentes (meurtres, braquage) sont filmées souvent de loin avec efficacité, sobriété,
" Les scènes violentes (meurtres, braquage) sont filmées souvent de loin avec efficacité, sobriété, ramenant à la sensation d'aliénation qui saisissait à la première séquence. David Michôd fait monter juste assez d'adrénaline pour que son film gagne sa qualité de thriller, mais il se refuse avec un certain panache à magnifier la violence.
De temps en temps passent des silhouettes familières - un avocat véreux, un policier moins corrompu que les autres. Chacune d'entre elles est incarnée par un acteur compétent (le policier est joué par Guy Pearce, l'interprète de Memento, le premier film de Christopher Nolan). Ces silhouettes familières rattachent Animal Kingdom à son genre (le film de gangsters) sans lui faire perdre sa singularité.
Celle-ci tient aussi - surtout peut-être - à ce drôle de territoire sans limites définies sur lequel se joue la partie. Les rues bordées de bungalows s'étendent à l'infini ; sans s'en rendre compte, on se retrouve en plein bush ; on est nulle part, dans un endroit si loin de Dieu que le roi d'Angleterre y envoyait les réprouvés de son royaume. Et - comme l'indique le titre de cet excellent début - il est facile d'y retourner à l'état sauvage."
" Le crime est-il soluble dans la vie quotidienne ? C'est la problématique de ce polar implacable à la mise en sc&egr
" Le crime est-il soluble dans la vie quotidienne ? C'est la problématique de ce polar implacable à la mise en scène lyrique (ralentis et musique sublimes) et sophistiquée (narration tournante au gré des morts subites). Les Cody portent des bermudas, font des barbecues, comme tous les Australiens moyens, et aimeraient bien arrêter leurs méfaits pour investir en Bourse. Mais on ne brise pas une malédiction."
Jérémie Couston" La morgue de Joshua rappelle le Mark Wahlberg au front bas et à l’air rentré de The Yards, mais Animal Kingdom s
" La morgue de Joshua rappelle le Mark Wahlberg au front bas et à l’air rentré de The Yards, mais Animal Kingdom s’ingénie à se détacher des modèles évidents de films criminels qui pavent le genre. Au montage mitraillette de Scorsese, David Michôd (dont c’est le premier film) substitue la langueur et l’étirement, désamorce tous les passages attendus : lors d’une exécution, il se focalise sur un témoin impuissant et hagard ; ailleurs, une bruyante descente de police est noyée par la bande-son pop.
Des morceaux de bravoure, il ne garde que les bouts les plus hébétés avec un beau sens du rythme et de la surprise."
Nos offres d'abonnement
BASIQUE ETUDIANTS
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 4,99€ /mois
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 6,99€ /mois
PROMO : 3 MOIS POUR 1€ AVEC LE CODE BEAUXJOURS24*
* puis 6,99€ par mois, annulable à tout moment
PREMIUM
9 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
15 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
*A l'exception des films signalés
BASIQUE ETUDIANTS
49 | ,99€ |
/an |
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
69 | ,99€ |
pour 1 an |
PREMIUM
99 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
175 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
Vous devrez fournir un justificatif de scolarité (carte étudiante ou certificat, en .pdf ou .jpg).
UniversCiné se réserve le droit d'annuler l'abonnement sans possibilité de remboursement si la pièce
jointe envoyée n'est pas conforme.
Offre valable 12 mois à partir de la date de l'abonnement
_TITLE